La Grande Comore, chargée d’histoires et de légendes, ayant connu successivement les invasions portugaises, arabes et françaises, est devenue un grand carrefour du commerce de la partie Nord de l’Océan Indien entre les IX et XIX siècles. Royaumes, Sultanat, Piraterie, Colonisation y ont tous laissé des traces de splendeur, de décadence, de renouveau et de mutation. Elle est aussi la plus jeune des Iles Comores ayant connu un volcanisme récent et encore actif, la dernière explosion a eu lieu en 1977. Ce qui donne un aspect particulier à l’Ile, dominée par les roches noires volcaniques, contrastant avec la mer bleue turquoise et avec les éclats blancs des vagues, lui conférant une allure d’Ile tropicale volcanique charmante. Elle ne comporte peu de cours d’eau, ce qui la différencie des autres Iles, ses habitants comptent sur les nappes phréatiques finement filtrées par les roches volcaniques. Beaucoup de monuments sont encore debout : places publiques, N’gomé ou muraille de protection de la ville, sans parler des mosquées ; en résumé, la Grande Comore est véritablement vouée à la compréhension culturelle de l’Ile surtout, quand on croise la célébration d’un grand mariage, un évènement très festif qui peut durer une semaine pour tout un village.